C.EE

Modern times.

Lundi 31 janvier 2011 à 0:04

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Mouahaa, ça y est, tout va mieux !

Récemment je faisais un petit inventaire des points positifs et des points négatifs de ma petite vie et je dois dire que la positive attitude est de retour !
Ma pauvre maladie hivernale est en train de disparaître, ma vie amoureuse est au mieux, j'ai réussi à faire retirer la culpabilité qui pesait sur mon âme (cf article en dessous) en faisant des pieds et des mains pour retrouver mon prof de cm2 sur la toile, mes notes scolaires sont plus que correctes, BREF je vais bien ! C'est d'ailleurs pour ça que j'ai eu envie de mettre à jour mon petit blog, bien délaissé ces derniers temps.

Bon, assez parlé de moi. J'avais envie de partager autre chose avec vous.

Comme vous avez sûrement du le comprendre, je suis lycéenne. Vendredi dernier, ma merveilleuse prof d'anglais a organisé une sortie au théâtre pour aller voir une pièce (en anglais ça va de soit).
Jusque là le théâtre n'était pas une grande passion pour moi. Je suis une littéraire et mes frères sont tous des scientifiques avec un avis très tranché sur le théâtre, leurs commentaires se résument à  : " le théâtre c'est de la merde, on s'y fait chier ". En bonne littéraire que je suis je ne pouvais que défendre le théâtre, même si je n'ai pas une grande expérience dans le domaine.
Je dois dire que j'ai été agréablement surprise. Il faut dire que la pièce était "One flew over the cuckoo's nest" ou "Vol au dessus d'un nid de coucou" (pour les non-bilingues) . À la base, c'est un roman de Ken Kesey, que je n'ai que brièvement étudié en classe, ce roman a été repris au cinéma en 1975 par un certain Milos Forman (dont je ne connaissais même pas l'existence jusque là) avec pour personnage principal Randle Mc Murphy, interprété par le génialissime Jack Nicholson. La situation se passe dans un hôpital psychiatrique aux États-Unis dans les années 60. Mc Murphy se fait interner pour échapper la prison. À l'hôpital, il rencontre les patients quelques peu dérangés, mais cependant attachant. Surtout Billy Bibbit, un jeune homme très timide qui a été élevé par une mère autoritaire et dominatrice, celle-ci est l'amie proche de l'infirmière en chef qui s'occupe du service dans lequel Mc Murphy est affecté.
Dans la pièce, Billy Bibbit (supposé être bégayant, frêle et timide) se révèle être un jeune homme, certes plus petit que les autres comédiens, mais très très bien bâtit ( l'acteur était musclé de partout .. un vrai plaisir à regarder ) Dans une scène, on le voit en caleçon, les soupçons que j'avais sur le reste de son corps ont été confirmer : il était parfait physiquement, même s'il n'aurait pas dû l'être. Quand on compare le Billy de la pièce avec celui du film, il y a une grosse différence, mais bon, ce n'est pas très gênant :) ! D'ailleurs j'ai désespérément cherché le nom de la troupe qui a interprété le pièce, mais pas moyen de le trouver, ce fut ma plus grosse déception..
A part ça, une pièce très agréable, des comédiens avec un fort accent britannique ( qui dit britannique, dit articulation, donc meilleure compréhension ! ) j'ai seulement trouvé que certains personnages comme Chief Bromden (fils d'un indien et d'une blanche, paranoïaque, persuadé que la société lave le cerveau de tout le monde) n'étaient pas poussé assez loin dans leur jeu, et que d'autres, avaient trop poussé le jeu pour finalement perdre une partie de leur caractère de base comme Mc Murphy qui est censé être un homme à femmes vulgaire mais intelligent (dans la pièce l'intelligence disparait pour laisser place au vulgaire et c'est assez déplaisant, quand on a vu Nicholson qui montre avec beaucoup de finesse l'intelligence de son personnage)
Je n'aurais qu'une chose à reprocher à cette pièce : le côté contemporain qui prend le dessus avec l'insertion de musique assez particulière accompagnée de danse et parfois même de chant. Je ne trouvais pas cela nécessaire, la pièce était assez riche de sens en elle-même sans rajouter des passages plus mystérieux avec une symbolique dissimulée .. Vraiment dommage.

Voilà, j'ai terminé mon petit post du weekend :)
Je vous fais des bisous !

Vendredi 3 décembre 2010 à 23:00

Vous est-il déjà arrivé de culpabiliser,
à tel point que ça vous bouffe ?

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D'abord pour que vous compreniez le pourquoi du comment je dois expliquer deux - trois petites choses ...
Premièrement, étant enfant, je manquais cruellement de confiance en moi, n'importe quel reproche pouvais me faire fondre en larmes.
Deuxièmement, ce manque de confiance se traduit maintenant par un problème relativement récurrent : je deviens écarlate dès qu'on attire le regard vers moi ce qui entraîne chaleur et gêne.
Troisièmement, quand la gêne est déclenchée, j'ai tendance à avoir des réactions exagérées et pas très coordonnées avec la scène qui se déroule.
Quatrièmement, je n'aime pas vraiment les confrontations.

Maintenant replaçons les détails dans leur contexte. Je suis à la caisse d'un supermarché avec ma mère. Nous faisons les courses en deux parties, il se trouve que j'ai des neveux et qu'ils croient encore au Père Noël et les jouets pour enfants prennent beaucoup de place dans le caddie. En attendant sagement notre tour, ma mère jette un oeil autour d'elle et me dit : " Oh mais c'est pas Monsieur .. hm c'est quoi son nom déjà ? " et oui, c'était bien lui Monsieur S., mon enseignant quand j'avais 10 ans. Ma mère me dit : " Allez ! va lui dire bonjour, ça lui fera plaisir de te revoir ! T'as 18 ans, et puis tu sais, maintenant qu'il est à la retraite, il parle plus à grand monde .. - Ben, il a sa femme quand même ?! - Ouais, c'est ce que je dis, il parle plus a grand monde ! " [ c'est là que les détails deviennent utiles ] Je réflechis, cinq caisses nous sépare, soit quelque chose comme sept ou huit mètres. Je visualise la scène : je vais le voir, un grand sourire, je me met a rougir, j'ai pas grand chose a dire a par qu'après le collège j'ai foiré mon parcours scolaire et que j'ai regressé et c'est la que la gène intervient : j'ai honte. Je décide de ne pas y aller. Peut-être qu'il ne m'a pas vu. Nous passons au même moment en caisse et quand vient le moment de rejoindre le parking, le destin a décider de pimenter la scène : Monsieur S. vient dans ma direction car sa voiture est garée près d'une des portes du magasin qui se situe a quelques mètres de moi. Quant à moi, je dois aller vers lui car notre voiture se trouve derrière la porte qu'on aperçoit quand on regarde dans sa direction. Mais je ne veux pas être confronter à lui. J'essaye désespérément de maintenir mon regard légèrement sur la droite pour ne pas croiser le sien. Encore un moment à passer et c'est bon. Il y a une pancarte publicitaire au milieu de l'allée, je décide de passer à droite, il passe à gauche. Je sens son regard peser sur moi, c'est impressionnant la puissance qu'il peut avoir. Imaginez, un chien en cage, qui vous supplie de le libérer au mieux, ou simplement de lui accorder votre attention. Il ne veut qu'une chose : que vous le regardiez. Pendant ce temps ma mère observait la scène à quelques pas derrière moi. Une fois la pancarte passée, elle me dit : " t'aurais pu aller le voir ! Il te regardait .. " Et cette sensation de gène incontrôlable m'a comme forcé à rire. Très étrange, surtout que mon professeur était toujours à quelques mètres de moi. Autant vous dire que je me suis sentie terriblement mal intérieurement. Si bien qu'une fois retournée a l'intérieur du magasin pour la deuxième partie des courses, j'espérais le revoir et m'excuser. Mais c'était trop tard. Il ne m'a fallut qu'une minute de solitude pour avoir envie de pleurer. Cette petite voix dans ma tête me disait pourtant : " Non mais qu'est-ce que tu fais ! ressaisis-toi ! Pas en public ! " mais mes yeux se remplissaient de larmes sans que je maîtrise quoi que ce soit. J'ai fini par me calmer au bout de quelques minutes. Pendant tout le trajet du retour, je pensais à ce que ma mère m'avait dit : " Il est en retraite il parle plus à grand monde ... " Mais qu'est-ce que j'avais fais, pour qui est-ce que je me prenais de faire subir ça à mon enseignant qui, par ailleurs, avait été le meilleur de ceux que j'avais pu avoir. J'essayais de me reprendre, de ne rien laisser échapper mais au fond c'était bien trop dur. Une fois chez moi, dans une pièce pas vraiment fréquentée, je suis allé m'isoler et extérioriser tout ce que j'essayais de contenir.

Maintenant vous vous dites que c'est purement stupide de se torturer l'esprit pour ça. Les gens ne comprennent pas que la sensation de culpabilité n'est pas quelque chose qu'on contrôle. Nous la subissons. Je pense que ce sentiment doit venir du fait que grâce à cet homme, je suis devenu  ce que je suis, j'ai beaucoup grandit  pendant l'année que j'ai passé dans sa classe. J'en suis ressorti un peu moins fragile. Et le revoir m'a fait ressentir toutes ces choses que je n'avais pas ressenti depuis quelques années : la vulnérabilité par exemple. Quoi qu'il en soit, j'ai décidé de partager ce moment ici car l'écriture est un exutoire  reconnu et je dois avouer que ça me fait  me sentir mieux, même si je ressens toujours la fragilité que j'ai ressenti quand je l'ai vu. Pendant la rédaction de cet article, des larmes ont coulé le long de mes joues.  Mais c'est juste un pas de plus vers ma "rémission" totale.


See you !

Jeudi 19 août 2010 à 23:21

Chez moi, tout est une histoire de hasard et comme on dit
" Parfois le hasard fait bien les choses " (enfin j'crois). Alors que je me promenais sur la toile - comme toujours - je tombe sur un site, que je parcours. Je tombe sur une photo des Beatles avec, au premier plan, Paul Mc Cartney. C'est là que Jimmy Neutron dirait " Cerveau en éruption ! ". Connexions de neurones et BAM je pense à la chanson Paul Mc Cartney des Scissor Sisters d'un de leur premiers albums Ta-dah (à croire que c'était prémédité..) - Chanson que je n'ai écouté qu'une seule fois il y a quelques années. Comme je l'avais expliqué dans mon tout premier article, j'suis comme reliée à mon grand répertoire musicale interne. Et voilà une bonne occas' de redécouvrir cette album génial, de cet énorme groupe. Aaaah les Scissor Sisters, des Bee Gees des temps modernes, ça fait un bien fou de pouvoir assimiler une voix masculine relativement aiguë à autre chose que "AH AH AH AH STAYING ALIIIIIIVE! " .. Encore une étrangeté de mon pauvre cerveau :) en tout cas j'espère que ça vous aura donné envie d'écouter cet étrange mais non moins fantastique groupe !

 
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Mercredi 18 août 2010 à 22:34

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Avez-vous déjà entendu parlé de la série The big bang theory?
(Non?! SHAME ON YOU!)
C'est une de mes découvertes de l'année. Le monde des rats de laboratoire bousculé par la venue d'une petite serveuse blonde qui  veut devenir actrice. On peut dire que le jeu des acteurs est fantastique surtout celui de Jim Parsons (alias Sheldon Cooper ici  portant une culotte bleue étoilée et un haut rouge au décolleté très prononcé). Combien de fois j'ai ri toute seule devant mon ordinateur. J'avoue, il y a beaucoup de dialogues assez compliqués tournant autour de la science, en même temps c'est normal ces quatres mecs sont des scientifiques et de toute façon, on s'y fait relativement vite
Et même si les scénari et les dialogues sont géniaux, une chose reste à déplorer : la VF. Quand on a regardé un épisode en Anglais sous-titré Français, le décalage avec le doublage français est horrible, les voix sont abominables et  juste insupportables. Une seule chose à dire : the big bang theory c'est en VOSTFR ou rien!


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*Edit*
AURAIS-JE AJOUTÉ LA CAMBOARD POUR RIEN :O !
*End*
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Mardi 17 août 2010 à 23:36

http://3.bp.blogspot.com/_uB-BSH_BgAs/SOoqVVCJdMI/AAAAAAAACV0/QxEfnaqmJJ8/s400/Miu+Miu+Spring+2009+show+Miuccia+Prada+Russell+Marsh+Women+Management+Blog+Vlada+RoslyakovaJ'en suis moi même surprise mais mon second article porte sur la mode. Pas un questionnement sur les dernières tendances mais sur  un mannequin en particulier : Vlada Roslyakova. Je suis tombé par hasard sur un commentaire parlant d'elle sur un blog de mode (que j'ai aussi trouvé par hasard). Le commentaire la qualifiait de " surnaturelle " alors moi, toute curieuse que je suis je tape son nom dans Google histoire de comprendre pourquoi et je tombe sur cette photo, en très gros (en tout cas, elle était plus grosse que les autres miniatures d'elle). La première chose qui me vient à l'esprit : " le maquillage seul n'a pas suffit à masquer son visage ravagé "puis je me dis qu'elle ne fera pas long feu dans le mannequinat avec des yeux aussi creusés. Après cette photo pour le moins ratée, je décide de comparer son visage de cadavre avec d'autres photos d'elle, et c'est là qu'on se dit que photoshop est vraiment très utile et utilisé par les agences de communications. Voyez par vous même ! On peut constater que Vlada est passée de Zombie à Alice aux pays des merveilles, une jeune fille fraîche et pimpante, sans cernes, avec un regard très clair et des joues légèrement regonflées par Mère Nature. Le milieu de la Haute couture est très étrange, comment une fille comme elle a-t-elle pu être (d'après Wikipédia) la muse de Christian Lacroix? A la limite, passons, son physique est squelettique et a stimulé la créativité du créateur - D'accord - dans un second temps, je me demande, si son physique est assumé dans ce métier, pourquoi toutes les photos qu'elle fait sont modifiées pour qu'elle ne ressemble pas à ce qu'elle est vraiment ?

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